James, Jules, Léon Demontry

1806 - 1849

Informations générales
  • Né le 29 juillet 1806 à Dijon (Côte-d'Or - France)
  • Décédé le 6 juillet 1849 à Cologne (Allemagne)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Côte-d'Or
Groupe
Montagne
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 6 juillet 1849
Département
Côte-d'Or
Groupe
Montagne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848 et en 1849, né à Dijon (Côte-d'Or), le 29 juillet 1806, mort à Cologne (Allemagne), le 6 juillet 1849, il fut placé par sa famille au séminaire de Plombiers lès Dijon, mais il en sortit pour se livrer au commerce, et fit son droit, qu'il termina au moment de la révolution de 1830.

Il se fit inscrire au barreau de Dijon, mais se livra surtout à la politique d'opposition; il fut désigné en 1835 pour faire partie du conseil de défense des accusés d'avril, fut, à Dijon, un des chefs de la Société des Droits de l'homme, collabora aux journaux radicaux de la région, et fut un des plus ardents promoteurs du banquet réformiste de février 1848.

Elu, le 25 février, président de la commission exécutive de Dijon, il fut nommé commissaire du gouvernement provisoire dans le département de la Côte-d’Or, et fut envoyé à Besançon pour réprimer des troubles, mission dont il s'acquitta avec rigueur.

Le 23 avril 1848, il fut élu représentant de la Côte D’Or à l'Assemblée constituante, le 6e sur 10, par 49,167 voix (le procès-verbal ne mentionne ni le chiffre des inscrits ni celui des votants). Il siégea à la Montagne, fit partie du comité des affaires étrangères, et vota :

- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- contre la loi sur les attroupements,
- contre le décret sur les clubs,
- contre la proposition Proudhon,
- contre les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- pour l'abolition de la peine de mort,
- pour l'impôt progressif,
- pour l'amendement Grévy sur la présidence,
- pour le droit au travail,
- pour la suppression de l'impôt du sel,
- contre la proposition Rateau,
- contre le renvoi des accusés du 15 mai devant la haute cour,
- pour l'amnistie générale,
- pour la mise en liberté des transportés.

Réélu à l'Assemblée législative, le 13 mai 1849, dans le même département, le 8e et dernier, par 36,756 voix sur 92,695 votants et 118,563 inscrits, il signa, le 23 juin, à l'occasion de la discussion sur l'expédition romaine, l'appel aux armes de Ledru-Rollin, le suivit aux Arts et métiers, s'échappa comme lui, et se réfugia à Cologne, où il mourut du choléra trois semaines après.