Jean, Gabriel, Théophile de Saincthorent
1795 - 1878
- Informations générales
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- Né le 15 février 1795 à Boussac (Creuse - France)
- Décédé le 21 mai 1878 à Boussac (Creuse - France)
1795 - 1878
Fils de François de Saincthorent (1770-1823) qui avait siégé au Conseil des Cinq-Cents, député de 1834 à 1842, représentant en 1848, né à Boussac (Creuse) le 15 février 1795, mort à Boussac (Creuse) le 21 mai 1878, Jean de Saincthorent fit son droit, et se fit inscrire au barreau de Boussac, mais s'occupa surtout d'agriculture.
Il devint maire de la Cellette en 1818, et conseiller général de la Creuse en 1831. Le 21 juin 1834, le 4e collège électoral de la Creuse (Boussac) l'élut député par 89 voix sur 101 votants et 150 inscrits ; il siégea au centre, mais quoique ministériel, vota fréquemment avec l'opposition. Un biographe trop flatteur de 1836 a dit de lui : « Dans l'intervalle des sessions, il se hâte de retourner à ses occupations agricoles. Il a sous ce rapport quelque ressemblance avec ces illustres personnages de l'ancienne Rome, les Cincinnatus, les Fabricius et autres, qui passaient du timon des affaires publiques à la charrue ».
Réélu successivement, le 4 novembre 1837 par 85 voix sur 87 votants et 150 inscrits, et le 2 mars 1839 par 201 voix sur 202 votants, il se rapprocha encore des anciens Romains, ses modèles, en se désintéressant de la lutte aux élections générales du 9 juillet 1842 et du 1er août 1846.
Le 23 avril 1848, le département de la Creuse l'élut représentant du peuple à l'Assemblée constituante, le 6e sur 7, par 17 286 voix sur 49 820 votants. Il siégea à droite, fit partie du comité de l'administration départementale et communale, soutint, après l'élection du prince Louis-Napoléon à la présidence, la politique de l'Elysée, et vota :
- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour la loi sur les attroupements
- pour le décret sur les clubs,
- contre la proposition Proudhon,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière (affaire du 15 mai),
- contre les poursuites contre Caussidière (affaire du 23 juin),
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'amendement Grévy sur la présidence,
- contre le droit au travail,
- pour l'ordre du jour de félicitations au général Cavaignac,
- contre la réduction de l'impôt du sel,
- contre la proposition Rateau
- pour le renvoi des accusés du 15 mai devant la Haute Cour,
- pour l'ordre du jour Oudinot
- pour l'interdiction des clubs,
- contre l'amnistie des transportés.
M. de Saincthorent renonça définitivement à la vie politique après la session de l'Assemblée constituante.
Date de mise à jour: avril 2017