Jean-Pierre, Marie, Gaudens Malbois

1787 - 1864

Informations générales
  • Né le 19 mai 1787 à L'isle-en-dodon ( - France)
  • Décédé le 7 janvier 1864 à L'isle-en-dodon (Haute-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Haute-Garonne
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Haute-Garonne
Groupe
Tiers-parti

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848 et en 1849, né à l'Isle-en-Dodon (Généralité d'Auch) le 19 mai 1787, mort à l'Isle-en-Dodon (Haute-Garonne) le 7 janvier 1864, il entra à l'Ecole polytechnique, mais fut obligé d'en sortir le 24 juin 1807, ayant été appelé comme vélite dans les chasseurs à cheval de la garde.

Il fit les campagnes de 1808 à 1811, en Allemagne et en Espagne. Lieutenant au 3e chasseurs en 1811, il prit part aux dernières guerres de l'Empire, ne servit pas sous la Restauration et s'occupa de travaux agricoles. Propriétaire à l'Isle-en-Dodon, il fut maire de cette commune de 1817 à 1827, puis conseiller-général de la Haute-Garonne et membre de la Société d'agriculture de Toulouse. Il appartint, sous Louis-Philippe, à l'opposition constitutionnelle.

Nommé, après la révolution de février 1848, président de la commission municipale de son canton, il fut élu, le 23 avril, représentant de la Haute-Garonne à l'Assemblée constituante, le 9e sur 12, par 44,960 voix. M. de Malbois fit partie du comité de l'agriculture, et vota avec la droite:

- pour le rétablissement du cautionnement et de la contrainte par corps,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- contre la réduction de l'impôt du sel,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour les crédits de l'expédition romaine,
- contre l'amnistie,
- contre l'abolition de l'impôt des boissons.

Réélu, le 13 mai 1849, représentant de la Haute-Garonne à l'Assemblée législative, le 7e sur 10, par 57,934 voix (94,485 votants, 139,605 inscrits), il soutint d'abord la politique de l'Elysée, appuya vivement le ministère Odilon Barrot, et se prononça pour l'expédition romaine, et pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement; puis, lors de la scission entre la Présidence et la majorité royaliste parlementaire, il se rapprocha du tiers-parti constitutionnel.

Opposé au coup d'Etat, M. de Malbois accepta cependant, le 18 octobre 1852, la croix de la Légion d'honneur. Il ne reparut depuis dans aucune assemblée politique, et resta seulement, jusqu'en 1860, membre du conseil général de la Haute-Garonne.