Henri, Gatien Bertrand
1773 - 1844
- Informations générales
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- Né le 28 mars 1773 à Châteauroux ( - Généralité de Bourges France)
- Décédé le 31 janvier 1844 à Châteauroux (Indre - France)
1773 - 1844
Le fonds Bertrand, conservé aux Archives nationales, couvre la période 1794-1884 et représente 1 mètre linéaire. Les documents sont décrits dans un répertoire numérique détaillé et cotés en 390 AP. Ils ont fait l’objet d’achats entre 1962 et 2003 et sont en libre accès.
Le fonds regroupe des papiers personnels et des papiers de fonction.
De plus amples renseignements sur ce fonds sont disponibles sur le site Internet des Archives nationales.
Pair des Cent-jours et député de 1831 à 1834, né à Châteauroux (Généralité de Bourges), le 28 mars 1773, mort à Châteauroux (Indre) le 31 janvier 1844, il se destinait au génie civil, quand il fut entraîné par le mouvement militaire de la Révolution.
Le 10 août 1792, il faisait partie d'un bataillon de garde nationale qui marcha sur les Tuileries pour défendre le roi: il entra ensuite dans le corps du génie comme élève sous-lieutenant à l'Ecole du génie (17 septembre 1793), en sortit lieutenant (23 brumaire an III), passa capitaine (1er germinal), fit la campagne d'Egypte, fut nommé chef de bataillon (27 pluviôse an VII), chef de brigade (prairial an VIII), sous-directeur des fortifications au Caire (7 germinal an VIII), et général de brigade du génie (19 fructidor an VIII).
Membre de la Légion d'honneur (19 frimaire an XII), commandeur du même ordre (25 prairial), il se battit vaillamment à Austerlitz, fut nommé aide de camp de l'empereur, assista à la bataille de Friedland et prépara le passage du Danube qui précéda la bataille de Wagram. Le 14 août 1809, il est élevé à la dignité de Grand Croix de la Légion d'honneur. Après la campagne de Russie, où il se distingua encore, Napoléon le nomma, à la mort du maréchal Duroc, grand-maréchal du palais (18 novembre 1813). Il prit une part importante aux campagnes d'Allemagne et de France, protégea la retraite après Leipzig, et, de retour à Paris, fut nommé, le 16 janvier 1814, aide major général de la garde nationale et de l'armée de Paris.
Compagnon de Napoléon à l'île d'Elbe, il prépara activement les Cent-jours; l'empereur l'éleva à la pairie le 2 juin 1815; rare modèle d'une fidélité et d'un dévouement qui survit au malheur, il suivit l'empereur à Sainte-Hélène et ne le quitta plus. Condamné à mort par contumace, le 7 mai 1816, il fut à son retour, après la mort de Napoléon (1821), réintégré dans tous ses grades par Louis XVIII, dont une ordonnance annula l'arrêt de condamnation de 1816. Il se retira alors dans ses domaines de l'Indre, et ne consentit à rentrer dans la vie politique qu'après la révolution de Juillet.
Elu, le 5 juillet 1831 député du 1er collège électoral de l'Indre (Châteauroux), par 155 voix sur 305 votants et 408 inscrits, contre M. Muret de Bort (126 voix), il siégea à la gauche modérée, et vota notamment pour la liberté de la presse. Il ne fit point partie d'autres législatures, ayant échoué le 21 juin 1834, dans le même collège électoral, avec 112 voix, contre M. Godeau d'Entraigues, élu par 160 suffrages.
Date de mise à jour: juillet 2013