Jean-Baptiste Blanc
1796 - 1867
- Informations générales
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- Né le 7 janvier 1796 à Grenoble (Isère - France)
- Décédé le 4 mai 1867 à Paris (Seine - France)
1796 - 1867
Représentant du peuple à l’Assemblée constituante de 1848, né à Grenoble (Isère) le 7 janvier 1796, mort à Paris, le 4 mai 1867, il était le fils d'un menuisier. Il se distingua comme ingénieur-mécanicien. On lui doit l'invention d'une machine pour la fabrication des compas. Il avait étudié quelque temps la médecine à Paris, et ses connaissances en physique l'avaient fait remarquer du savant Biot, qui utilisa sa collaboration pour un de ses ouvrages.
De son côté, François Arago ne tarda pas à apprécier les mérites d'Alphonse Blanc, il le fit entrer à l'Observatoire ; Blanc y resta quelque temps, compléta ses études scientifiques, puis revint à Grenoble, où il s'occupa d'industrie et de beaux-arts.
Il achevait d'organiser dans son pays une fabrique de compas à la mécanique, lorsque la révolution de Février provoqua sa candidature, nettement républicaine, à l'Assemblée constituante. Alphonse Blanc, élu le 23 avril 1848, représentant de l'Isère, le 9e sur 15, avec 92 549 voix (136 486 votants, 159 723 inscrits), siégea à gauche et vota le plus souvent avec les républicains avancés :
- contre le rétablissement du cautionnement,
- contre les poursuites intentées à Louis Blanc et à Caussidière,
- contre le rétablissement de la contrainte par corps,
- contre la proposition Rateau,
- et contre l'expédition de Rome;
- pour l'abolition de la peine de mort,
- pour l'impôt progressif,
- pour l'incompatibilité des fonctions,
- pour le droit au travail,
- pour la suppression de l'impôt du sel
- et pour l'amnistie des transportés.
Il se sépara cependant de la Montagne, pour voter :
- le 2 septembre 1848, pour le maintien de l'état de siège ;
- le 7 octobre, contre l'amendement Grévy,
- et le 25 novembre, pour l'ordre du jour de félicitations à Cavaignac
Il ne fit pas partie d'autres législatures.