Jacques, Frédéric Farconnet

1805 - 1863

Informations générales
  • Né le 29 novembre 1805 à Grenoble (Isère - France)
  • Décédé le 15 juillet 1863 à Biviers (Isère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Isère
Groupe
Gauche
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Isère
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848 et en 1849, né à Grenoble (Isère) le 23 novembre 1807, mort à Biviers (Isère) le 15 juillet 1863, il fit ses études de droit et s'inscrivit au barreau de Grenoble, où il ne tarda pas à acquérir de la réputation.

Rédacteur du Patriote des Alpes, journal démocratique, il mit, d'autre-part, son talent d'avocat au service de la cause libérale, et devint à Grenoble, sous Louis-Philippe, le chef de l'opposition : il fut pendant plusieurs années conseiller municipal de cette ville.

Maire de Grenoble au lendemain de la révolution de février, il se présenta, comme candidat républicain modéré, aux élections du 23 avril 1848, après avoir, dit-on, refusé la place d'avocat général à la cour d'appel. Il fut élu représentant de l'Isère à la Constituante le 2e sur 15, par 125,422 voix (136,486 votants, 159,723 inscrits), siégea à gauche, et vota :

- contre le rétablissement du cautionnement,
- contre le rétablissement de la contrainte par corps,
- pour l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- pour l'ordre du jour portant que le général Cavaignac a bien mérité de la patrie,
- pour la suppression de l'impôt du sel,
- contre la proposition Rateau,
- pour l'amnistie,
- contre l'interdiction des clubs,
- contre les crédits de l'expédition romaine.

Adversaire de la politique de l'Elysée, M. Farconnet continua de la combattre à l'Assemblée législative, où ses votes furent acquis à la défense des institutions républicaines.

Elu par le même département, le 13 mai 1849, le 2e sur 12, avec 75,003 voix sur 105,869 votants et 160,450 inscrits, il se prononça contre les lois de répression, votées par la majorité monarchiste. Après le coup d'Etat du 2 décembre, il reprit sa place au barreau de Grenoble.