Etienne, Louis, Mathieu, Numa Turpin

1802 - 1873

Informations générales
  • Né le 25 mai 1802 à Saint-julien (Landes - France)
  • Décédé le 19 mai 1873 à Lit-et-mixe (Landes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Landes
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Landes
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848 et en 1849, né à Saint-Julien (Landes) le 25 mai 1802, mort à Lit-et-Mixe (Landes) le 19 mai 1873, fils d'un officier supérieur d'artillerie, il se destina au barreau et se fit recevoir licencié en droit. Libéral militant sous la Restauration, il s'affilia aux Carbonari, et continua, sous Louis-Philippe, d'appartenir à l'opposition démocratique. Mais la révolution de 1848 le fit rentrer dans les rangs du parti conservateur.

Maire de Saint-Julien, conseiller général des Landes depuis 1834, il fut élu, le 23 avril 1848, représentant des Landes à l'Assemblée constituante, le 3e sur 7, par 38,130 voix ; il siégea à droite, fit partie du comité de l'agriculture, et vota :
- pour le rétablissement du cautionnement et de la contrainte par corps,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- pour la proposition Rateau,
- contre l'amnistie,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour les crédits de l'expédition romaine, etc.

Réélu, le 13 mai 1849, représentant du même département à l'Assemblée législative, le 5e sur 6, par 23 691 voix (49 762 votants, 82 019 inscrits), M. Turpin opina avec la majorité antirépublicaine :
- pour l'expédition romaine,
- pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement,
- pour la loi restrictive du suffrage universel.

Après le coup d'Etat de 1851, il ne conserva plus que son mandat de conseiller général et devint maire de Lit-et-Mixe.