Augustin Doublat
1800 - 1863
- Informations générales
-
- Né le 7 novembre 1800 à Epinal (Vosges - France)
- Décédé le 7 mars 1863 à Brouvelieures (Vosges - France)
1800 - 1863
Député de 1834 à 1848, représentant en 1848, né à Epinal (Vosges) le 7 novembre 1800, mort à Brouvelieures (Vosges) le 7 mars 1863, fils du député Christophe Doublat, il était maître de forges et de scieries à Brouvelieures, dont il fut conseiller général depuis 1834, quand il fut élu, le 21 juin 1834, député du 5e collège électoral des Vosges (Saint-Dié), par 71 voix sur 112 votants et 151 inscrits, contre 37 voix à M. Lehr.
Il prit place au centre, vota d'abord tantôt pour, tantôt contre les ministres, se fixa, dans les législatures suivantes, au centre gauche, se prononça contre la loi de disjonction, et s'associa aux votes indépendants de M. Boulay de la Meurthe, son collègue et son ami. Il siégea à la Chambre jusqu'à la révolution de février, successivement réélu : la 4 novembre 1837, par 84 voix sur 86 votants et 153 inscrits; le 2 mars 1839, par 116 voix sur 118 votants et 148 inscrits. Il donna sa démission au commencement de l'année 1841, mais les électeurs du 5e collège des Vosges lui renouvelèrent son mandat le 5 juin 1841, par 107 voix sur 119 votants, et le renvoyèrent encore à la Chambre, le 9 juillet 1842, par 100 voix sur 145 votants et 166 inscrits, contre 30 voix à M. d'Olonne, et, le 1er août 1846, par 149 voix sur 163 votants et 204 inscrits.
Le 23 avril 1848, M. Doublat fut élu représentant des Vosges à l'Assemblée constituante, le 1er sur 11, par 83,336 voix sur 85,950 votants et 106,755 inscrits. Il siégea parmi les républicains de la nuance du National, fit partie du comité des cultes, et vota :
- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour la loi sur les attroupements,
- pour le décret sur les clubs,
- contre la proposition Proudhon,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière (15 mai),
- contre les poursuites contre Caussidière (23 juin),
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'amendement Grévy sur la présidence (en congé du 4 novembre au 12 janvier 1849),
- pour le renvoi des accusés du 15 mai devant la haute cour,
- pour l'ordre du jour Oudinot,
- contre l'interdiction des clubs,
- pour le blâme de la dépêche Léon Faucher,
- contre l'abolition de l'impôt sur les boissons.
Depuis l'élection du prince L.-Napoléon à la présidence de la République, M. Doublat ne lui avait pas fait une opposition systématique. Il n'a pas siégé dans d'autres assemblées.