Michel, Félix Tixier
1796 - 1864
- Informations générales
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- Né le 15 février 1796 à Salles-la-vauguyon (Haute-Vienne - France)
- Décédé le 16 janvier 1864 à Saint-mathieu (Haute-Vienne - France)
1796 - 1864
Député de 1839 à 1842, représentant en 1848 et en 1849, député au Corps législatif de 1852 à 1857, né aux Salles-la-Vauguyon (Haute-Vienne) le 15 février 1796, mort à Saint-Mathieu (Haute-Vienne) le 16 janvier 1864, il fit son droit à Poitiers, y obtint le diplôme de licencié (1815), et se fit inscrire au barreau de Limoges. Il se distingua dans sa profession, devint bâtonnier, et appartint, sous Louis-Philippe, à l'opposition modérée.
Le 2 mars 1839, il fut élu député du 5e collège de la Haute-Vienne (Rochechouart), par 127 voix (241 votants). Il siégea à gauche et vota généralement contre les ministres. Non réélu aux élections générales du 9 juillet 1842, avec 121 voix contre 164 à l'élu, M. Edmond Blanc, il échoua encore, le 1er août 1846, avec 128 voix contre 170 au député sortant réélu.
La révolution de 1848 rejeta M. Tixier dans les rangs du parti conservateur. Envoyé à l'Assemblée constituante, le 23 avril 1848, par le département de la Haute-Vienne, le 6e sur 8, par 28,802 voix (61,130 votants, 82,272 inscrits), il vota constamment avec la droite,
- pour le rétablissement du cautionnement et de la contrainte par corps,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- pour l'ordre du jour en l'honneur de Cavaignac,
- pour la proposition Rateau,
- contre l'amnistie,
- pour les crédits de l'expédition romaine.
Non réélu, le 13 mai 1849, à la Législative, il y entra, comme représentant de la Haute-Vienne, le 8 juillet 1849, après l'option de Michel (de Bourges) pour le Cher, avec 19,268 voix (36,327 votants, 79,275 inscrits), contre 16,799 à M. Dupont de Bussac, ancien représentant; il fit partie de la majorité monarchiste, vota pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, pour les lois de répression, se rallia à la politique de L.-N. Bonaparte, et, partisan du coup d'Etat, accepta de faire partie de la commission consultative.
Quelques semaines après, il fut élu (29 février 1852), avec l'appui du gouvernement, député au Corps législatif dans la 2e circonscription de la Haute-Vienne, par 24,543 voix (25,112 votants, 42,535 inscrits), contre 230 à M. Pillier. Il s'associa au rétablissement de l'Empire, opina jusqu'en 1857 avec la majorité dynastique, renonça alors à la politique pour rentrer au barreau de Limoges et mourut en 1864. Chevalier de la Légion d'honneur (9 août 1854) et conseiller général de la Haute-Vienne.
Date de mise à jour: août 2014