François, Luglien, de Fourment

1788 - 1864

Informations générales
  • Né le 18 janvier 1788 à Paris ( - Généralité de Paris France)
  • Décédé le 14 novembre 1864 à Frévent (Pas-de-Calais - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Somme
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Somme
Groupe
Droite

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 26 janvier 1852 au 14 novembre 1864

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant aux Assemblées constituante et législative de 1848-49, sénateur du second Empire, né à Paris (Généralité de Paris) le 18 janvier 1788, mort à Frévent (Pas-de-Calais) le 14 novembre 1864, il était le fils d'un riche propriétaire des Ardennes.

Il se fit recevoir avocat, entra dans la carrière administrative, fut sous l'Empire auditeur au conseil d'Etat et intendant en Espagne, devint, le 10 juin 1814, sous-préfet de Soissons, et reçut, le 19 septembre de la même année, la croix de la Légion d'honneur. Puis il renonça aux fonctions publiques et se livra à l'industrie. M. de Fourment transforma l'ancienne abbaye de Cercamp-lez-Frévent en manufacture de tissage de laine.

Après avoir, sous le règne de Louis-Philippe, professé des opinions libérales, il se présenta, le 23 avril 1848, aux suffrages des électeurs de la Somme, et fut nommé représentant de ce département à la Constituante, le 12e sur 14, par 105,269 voix. M. de Fourment siégea à droite, et fit partie du comité du travail. Absent jusqu'en septembre 1848, il vota ensuite:

- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- contre la réduction de l'impôt du sel,
- pour la proposition Rateau,
- contre l'amnistie,
- pour l'interdiction des clubs,
- contre l'abolition de l'impôt des boissons, etc.

Depuis l'élection présidentielle du 10 décembre, il avait donné tout son concours à la politique de l'Elysée.

Réélu représentant de la Somme à l'Assemblée législative, le 13 mai 1849, le 6e sur 12, par 84,255 voix (106,444 votants, 169,321 inscrits), il appartint à la majorité conservatrice, approuva l'expédition de Rome, les poursuites contre les représentants de la Montagne, la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, etc., se montra favorable au coup d'Etat du 2 décembre, et fut compris, le 26 janvier 1852, dans la première promotion de sénateurs.

Jusqu'à sa mort il soutint de ses votes, au Sénat, le gouvernement impérial. Membre du conseil général de la Somme, M. de Fourment dirigeait dans ce département, en société avec son fils Auguste Antoine ( V. ce nom), plusieurs établissements industriels très importants, notamment trois filatures de laine.

Date de mise à jour: juin 2016