Auguste, Antoine de Fourment

1821 - 1891

Informations générales
  • Né le 18 janvier 1821 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 30 octobre 1891 à Frévent (Pas-de-Calais - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 18 août 1867 au 27 avril 1869
Département
Somme
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870
Département
Somme
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1867 à 1870, né à Paris le 18 janvier 1821, fils de Louis Luglien de Fourment qui avait été représentant sous la deuxième République, il s'occupa activement d'industrie et partagea avec son père la direction de plusieurs manufactures dans la Somme.

Chevalier de la Légion d'honneur, et tout dévoué au gouvernement impérial, il brigua avec succès, le 18 août 1867, dans la 4e circonscription de la Somme, la succession au Corps législatif de M. de Morgan, décédé, et fut élu député par 13,961 voix sur 24,411 votants et 28,240 inscrits, contre 10,271 voix à M. Cauvel de Beauvillé. Il prit place dans la majorité dynastique et vota constamment avec elle.

Réélu, le 24 mai 1869, comme candidat officiel, avec 17,942 voix (23,098 votants, 27,949 inscrits), contre 3,260 voix à Jules Favre et 805 à M. Blin de Bourdon, il continua de soutenir le gouvernement, et approuva notamment (juillet 1870) la déclaration de guerre à la Prusse.

A plusieurs reprises, depuis le 4 septembre, M. de Fourment a fait de vaines tentatives pour rentrer au parlement. Il a successivement échoué: le 30 janvier 1876, comme candidat bonapartiste au Sénat dans le département de la Somme, avec 190 voix sur 930 votants; le 20 février suivant, comme candidat conservateur à la Chambre des députés, avec 9,448 voix contre 11,133 à M. Barni, républicain, élu; enfin, le 14 octobre 1877, comme candidat officiel du gouvernement du Seize-Mai, dans l'arrondissement de Montdidier, avec 7,913 voix contre 9,322 à M. Jametel, républicain.