Evariste, Antoine, Joseph Bavoux

1809 - 1890

Informations générales
  • Né le 5 octobre 1809 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 15 décembre 1890 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Seine-et-Marne
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Seine-et-Marne
Groupe
Droite
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Seine-et-Marne
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Fils de Jacques François Nicolas Bavoux (1774-1848), député de 1828 à 1834, Evariste Antoine Joseph Bavoux, représentant du peuple aux Assemblées constituante et législative de 1848-1849, et député au Corps Législatif de 1852 à 1857, né à Paris, le 5 octobre 1809, après de brillantes études à Louis le Grand et à Charlemagne, se fit inscrire au barreau de Paris, en 1834.

Après avoir, plusieurs fois et en vain, posé sa candidature d'opposition à Provins, sous le gouvernement de Juillet, il fut élu, le 23 avril 1848, représentant de Seine-et-Marne à l'Assemblée constituante, le 9e et dernier de la liste, par 26 262 voix sur 81 011 votants et 96 947 inscrits. Il avait déjà publié quelques études de philosophie politique et de législation, et la relation d'un voyage à Alger.

À la Constituante, il siégea au centre, et vota, rarement avec la gauche :

- le 26 mai 1848, pour le bannissement de la famille d'Orléans ;
- le 7 juin, pour la loi contre les attroupements ;
- le 9 août, pour le rétablissement du cautionnement des journaux;
- le 26 août, pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière ;
- le 18 septembre, contre l'abolition de la peine de mort ;
- le 25 septembre, pour l'impôt proportionnel ;
- le 7 octobre, contre l'amendement Grévy sur la présidence ;
- le 2 novembre, contre le droit au travail ;
- le 30 novembre, pour l'expédition de Civitavecchia ;
- le 28 décembre, contre la réduction de l'impôt du sel ;
- le 22 janvier 1849, pour le renvoi des accusés du 15 mai devant la Haute Cour ;
- le 1er février, contre le projet d'amnistie générale ;
- le 21 mars, pour l'interdiction des clubs ;
- le 2 mai, contre l'amnistie des transportés.
Réélu dans le même département à la Législative, le 13 mai 1849, le 4e sur 7, par 35 947 voix sur 70 887 votants et 98 983 inscrits, il vota constamment avec la droite jusqu'au coup d'Etat de décembre 1851.

Rallié à la politique de l'Elysée, il fut élu, comme candidat officiel, dans la 3e circonscription de Seine-et-Marne, le 29 février 1852, par 15 663 voix sur 22 817 votants et 31 476 inscrits, contre M. Henri de Greffulhe, qui réunit 5 436 voix.

Il fit partie de la majorité dynastique d'alors, et fut nommé, à la fin de la législature, conseiller d'Etat, poste qu'il occupa jusqu'au 4 septembre 1870, et dont il a été retraité le 29 mai 1874.

Depuis cette époque, M. Bavoux a collaboré à quelques journaux du parti et publié des ouvrages de propagande bonapartiste, tels que la France sous Napoléon (1870), Chislehurst et les Tuileries (1873), Appel à la Nation, Il y a dix-neuf ans, etc.

Officier de la Légion d'honneur de la promotion du 13 août 1864. Il est décédé à Paris le 15 décembre 1890.