Alfred, Amable, Marie de Gouy d'Arsy

1816 - 1859

Informations générales
  • Né le 8 août 1816 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 8 juillet 1859 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 8 juillet 1859
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1852 à 1859, né à Paris le 8 août 1816, mort à Paris le 8 juillet 1859, petit-fils de Louis Henri Marthe de Gouy d'Arsy (1753-1794), député en 1789, et fils d'un ancien préfet de la Restauration, il était propriétaire dans le département de Seine-et-Oise, et membre du conseil général.

D'opinions légitimistes, il se rallia, après le coup d'Etat du 2 décembre 1851, au gouvernement présidentiel dont il fut le candidat aux élections du 29 février 1852 : la 3e circonscription de Seine-et-Oise le nomma député au Corps législatif, par 17 341 voix (25 211 votants, 36 279 inscrits), contre 2 673 à M. Dambry, 2 929 à M. Bontoux, et 1 291 à M. Rendu.

« Cinquante mille livres de rentes, une couronne de comte, trente-cinq ans à peine, d'élégantes manières, un beau château, un père ancien préfet de la Restauration, une tournure toute française, tels sont les avantages que possède M. le comte Alfred de Gouy. Il y a là de quoi toucher une jeune fille à marier, si M. le comte n'était déjà marié, mais beaucoup moins des électeurs. Aussi, M. Gouy a-t-il été loin de réunir l'unanimité des suffrages. Après tout, l'essentiel, pour lui, ce n'est pas de n'avoir pas été contesté, mais bien d'avoir été nommé. »

(Profils critiques et biographiques des députés; 1852). M. de Gouy d'Arsy vota avec la majorité, fut réélu, le 22 juin 1857, par 21 059 voix (24 720 votants, 35 125 inscrits), contre 3 067 voix à M. Benazet, et mourut en 1859, pendant la législature.

Chevalier de la Légion d'honneur.