Maxime, Maxime, Lowinski Ridouard

1865 - 1949

Informations générales
  • Né le 9 février 1865 à Messais (Vienne - France)
  • Décédé le 14 novembre 1949 à Moncontour (Vienne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Vienne
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Vienne
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 20 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Vienne
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 9 février 1865 à Messais (Vienne).

Député de la Vienne de 1898 à 1910.

Avant de s'engager dans la politique, Maxime Ridouard embrassa d'abord une carrière artistique. Il entra à l'Ecole des beaux-arts et se spécialisa dans la peinture et la gravure : à ce titre il fut l'élève de J. Lefebvre et Boulanger. Pourtant, il s'intéressa assez tôt aux affaires publiques ; en 1892, à l'âge de 27 ans, il devint maire de Montcontour et, à la même époque, il entra au Conseil général de la Vienne.

Il se présenta aux élections législatives en 1898, dans la circonscription de Loudun, sous l'étiquette républicain progressiste : il l'emporta dès le premier tour, recueillant 5.289 voix contre 3.838 au député sortant, Thonnard du Temple, sur 9.959 votants.

A la Chambre, il ne joua qu'un rôle assez modeste : membre des commissions du travail et de la législation fiscale, il manifesta néanmoins de l'intérêt pour son ancienne profession en intervenant, en 1900, à propos du budget des Beaux-Arts.

Au renouvellement de 1902, il donna la preuve de la solidité de son implantation locale en se faisant réélire au premier tour, par 6.353 voix contre 3.256 à Vallier, sur 9.892 votants. Il participa aux travaux de nombreuses commissions et notamment à la commission d'enquête sur les mines. Il intervint de nouveau en faveur des activités artistiques et, par une proposition de loi, demanda qu'une subvention soit versée à la société d'encouragement de l'estampe originale ; il participa aussi à la discussion du budget des Beaux-Arts en 1903.

Les élections de 1906 furent moins faciles : mis en ballottage au premier tour avec 5.270 voix contre 3.377 à Hignette, son principal adversaire, Maxime Ridouard devait cependant l'emporter au second tour par 6.400 voix sur 8.367 votants.

Il déploya au cours de cette législature une activité beaucoup plus grande ; il s'inscrivit aux commissions des armées et des mines et à la commission du budget pour l'exercice 1909 ; il déposa diverses propositions de loi, dont une pour organiser la protection du patrimoine artistique de la France ; enfin, il rapporta le budget des Monnaies et Médailles pour l'exercice 1909.

C'est en 1910 que la volonté des électeurs mit un terme à la carrière politique de Maxime Ridouard. Au premier tour, pourtant, il se trouvait en première position avec 4.310 voix contre 3.788 à Boret, mais il fut battu par ce dernier au second tour, par 5.827 voix contre 4.809 sur 10.706 votants.

Maxime Ridouard, à la suite de cet échec, se retira définitivement de la vie politique.